KHALIL ADIL - Réformistes (Traîtres 3/3)
- sytounmcef
- 4 oct. 2021
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 oct. 2021
Je termine cette non-exhaustive liste de mouvances dangereuses par l’extrême opposé des sectaires qui taxent tout et n’importe quoi d’innovation, tous les autres musulmans d’innovateurs et s’estiment dans le seul groupe sauvé : ceux qui, au contraire, viennent inventer de nouvelles règles religieuses en manipulant des textes pour servir leurs passions, en allant carrément jusqu’au syncrétisme[1] pour certains.
Dédicace aux adeptes du dicton « la foi c’est dans le cœur ». Ce qui est vrai. La foi est bien dans le cœur mais, logiquement, quand on a une croyance, on l’extériorise un minimum par des paroles, des prises de position et des actes. Aussi, si on bug lorsqu’on voit un soi-disant défenseur de la cause animale financer un abattoir, on devrait buguer de la même façon quand on voit un soi-disant musulman venir se faire le défenseur de gens qui insultent le Prophète ﷺ, par exemple. À un moment donné, même sans être irréprochable (on commet tous des péchés), il faut tout de même un chouya de cohérence : soit on a réellement la foi dans le cœur et ça se voit un minimum dans nos prises de position, nos discours et nos actes, soit mieux vaut aller examiner notre cœur avant qu’il ne cesse de battre… ce qui peut arriver d’une seconde à l’autre.
Clin d’œil, également, aux adeptes du slogan « Dieu seul peut me juger ». Oui, seul Allah connait le contenu des cœurs et décide qui ira au Paradis ou en Enfer, aucun musulman ne dit le contraire. Mais Allah nous enjoint aussi à ordonner le bien en nous précisant dans nombre de versets et de hadiths ce qui est bien et à interdire le mal en nous précisant de la même façon ce qui est mal. Donc quand on voit des fornicateurs alcooliques usuriers impudiques brandir à tout va ce slogan en péchant ouvertement H24, il y a matière à s’interroger sur leur conception de ce qu’être musulman.
Au passage, pour se rendre compte de l’absurdité de ce slogan et sa variante « t’es qui pour juger », il n’y a qu’à se poser quelques questions basiques : si on ne peut plus juger les autres, alors comment choisir nos amis ? Si on ne peut plus juger les personnes de notre entourage et qu’on a un problème, comment savoir à qui on peut demander de l’aide ? Même cas de figure pour le mariage : si on ne peut pas se juger mutuellement, comment choisir la personne avec qui fonder un foyer ? Et on peut continuer encore longtemps mais on ne va pas tourner autour du pot pour admettre l’évidence et comprendre toute la bêtise derrière ce slogan sentimentaliste.
On n’oublie pas non plus les adeptes des beaux discours bisou-bisou du style « Dieu est amour » ou encore « on a ira tous au Paradis ». Le premier, c’est le discours des évangélistes et le deuxième, c’est le titre d’une chanson (remplie de kufr) de Michel Polnareff.
En Islam, certes il y a le Paradis – et j’implore Allah de nous y faire entrer sans châtiment au préalable par Son immense miséricorde – mais il y a aussi l’Enfer… et il y aura des habitants dans les deux. Et pour le moment, nous sommes en train de cheminer vers l’une ou l’autre de ces deux destinations et youm al qiyyama, ce sont nos actes qui nous conduiront là où nous avons semé des graines. Donc ne nous y trompons pas et ne nous laissons pas bercer naïvement par de beaux slogans illusoires qui n’ont, en vérité, aucun fondement dogmatique.
Et bien évidemment, comment oublier de parler des pseudos réformistes ?! Ceux qui viennent inventer de nouvelles règles et de nouveaux avis jamais vu en 14 siècles mais émergent d’on ne sait où dans un contexte de guerre idéologique contre l’Islam et de tentative de désislamisation des musulmans par les élites malveillantes occidentales, avec des discours du genre « en fait, le voile n’est pas obligatoire », « on peut être musulman et communiste, ça va, il n’y a pas d’incompatibilité », « non, il n’y a pas d’annulatifs de l’islam, c’est que chez les wahhabites ça », « tous les savants se sont trompés et / ou vous ont menti mais MOI[2] je vais vous dire la vérité, moi et quelques théologiens autoproclamés du 21ème siècle, on va vous dire la vérité que personne n’a trouvé avant nous »… en totale contradiction avec l’orthodoxie sunnite – que ces adorateurs de leurs passions ne se privent pas de dénigrer ou de remettre en cause sous couvert d’esprit critique, d’intelligence et d’ouverture d’esprit – mais en totale adéquation avec les idées des ennemis de l’Islam.
Dans un style plus ou moins similaire, on a aussi ces « gentils musulmans modérés » qui donnent des fatwas de complaisance et tiennent un discours aseptisé pour ne pas choquer les kouffar et ne pas être étiquetés « extrémistes ». Ceux qui ne vont pas aussi loin que la catégorie précédente mais leur ouvrent des portes sous couvert de pseudo tolérance poussée à l’extrême…
Au fait, à propos de la tolérance, petite mise au point : oui, il y a une certaine part de tolérance en Islam dans le sens où on se doit de respecter les autres, à partir du moment où mutuel est le respect. Oui, l’Islam reconnait la diversité d’opinion sur un grand nombre de sujets, y compris pour certaines ramifications du din. MAIS l’Islam est la religion du juste milieu. Donc contre TOUS les extrémismes. Aussi bien l’extrémisme radical que le laxisme. En Islam, il y a des règles et on ne joue pas avec. Être ferme sur notre dogme, les règles qu’Allah nous a fixées… n’est pas être intolérant. C’est avoir une conviction. Car non, il n’y a pas de tolérance absolue dans la vie. Celui qui tolère tout, sincèrement, en quoi croit-il ? Celui qui tolère tout est juste un fou ou un paumé de la vie qui n’a aucune conviction, aucun but. C’est une coquille vide. De la même manière que celui qui ne tolère rien est un extrémiste, celui qui tolère tout en est un autre. Il y a juste milieu. Oui, on tolère la différence. Oui, on accepte le débat et la remise en question sur certains points mais pas sur tout et pas avec le premier venu. Oui « à vous votre religion, à nous notre religion ». Oui « nulle contrainte en religion, ce n’est pas à nous de contraindre les gens ». Mais non, on ne tolère pas que des quidams illégitimes et des ennemis déclarés cherchent à modifier notre dogme !
Allah nous a d’ailleurs parlé de ceux qui aimeraient bien falsifier Sa religion de l’extérieur ainsi que de la réponse qu’il convient de leur donner : {Et quand leur sont récités Nos versets en toute clarté, ceux qui n'espèrent pas notre rencontre disent: « Apporte un Coran autre que celui-ci » ou bien: « Change-le. » Dis: « Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible. »} (Sourate 10, verset 15).
De la même manière qu’Il a dévoilé ceux qui veulent la falsifier de l’intérieur : {Et quand on leur dit : « Croyez comme les gens ont cru », ils disent : « Croirons-nous comme ont cru les faibles d'esprit ? » Certes, ce sont eux les véritables faibles d'esprit, mais ils ne le savent pas.} (Sourate 2, verset 13).
Au passage, ceux qui se prétendent musulmans mais agissent volontairement contre l’Islam portent un nom : les hypocrites (mounafiqoun). Et s’ils meurent sans s’être repentis de leur trahison : {Les hypocrites seront, certes, au plus bas fond du Feu, et tu ne leur trouveras jamais de secoureur sauf ceux qui se repentent, s'amendent, s'attachent fermement à Allah, et Lui vouent une foi exclusive[3]} (sourate 4, versets 145 et 146).
Et à propos de l’intelligence – autre argument fréquemment utilisé par les pseudos réformistes « fais fonctionner ton intelligence, ne suis pas les avis fait par des hommes (les savants) » – encore faut-il l’utiliser à bon escient. Si l’intelligence inclut le fait de faire la part des choses et ne pas suivre aveuglément n’importe qui, elle inclut aussi le fait d’identifier et de s’arrêter à ses limites. Quand on est intelligent, on ne va pas s’aventurer sur un terrain qu’on ne maitrise pas. Normalement. Autrement dit, quand on n’a pas les compétences pour pratiquer l’ijtihad (effort d’interprétation) mais qu’on est quelqu’un d’intelligent, on s’abstient d’interpréter les textes avec notre raison et nos connaissances limitées et on se réfère aux explications de personnes reconnues qualifiées et intègres pour produire un tel travail. Et ces personnes ont un nom (qui déplait aux pseudos réformistes) : les savants moujtahidoun – qu’Allah les récompense et leur fasse miséricorde, répétez cette du’a et dites « amin ».
Mais le reconnaitre implique une certaine humilité que les pseudos réformistes souvent imbus de leur petite personne n’ont pas, bien qu’ils aiment taxer les sunnites d’orgueilleux car « ils ne remettent pas en cause leur patrimoine ». Quand on connait la vie et le travail d’hommes comme Al Bukhary, l’imam Malik, l’imam Ahmed, Shafi’i, Abou Hanifa… on ne peut que les respecter, reconnaitre leur savoir et leur mérite, même si nous ne partageons pas certaines de leurs positions. Comment un inconnu dans le monde de la science islamique peut-il venir se comparer à eux et ensuite parler d’orgueil ? Si on lui coupe internet, il redevient l’anonyme qu’il a toujours été et plus personne n’entend parler de lui, donc qu’il reste à sa place.
Et sincèrement, faisons fonctionner notre intelligence : entre l’exégèse d’Ibn Kathir, d’Al Qurtubi, d’As Sadi… avec les commentaires d’Ibn Abbas, d’Ibn Massou’d, de Qatada… et les avis juridiques de Malik, Ahmed, Abou Hanifa, Shafi’i… d’un côté, et la lecture des textes très républicano-compatible d’un pseudo réformiste inconnu au bataillon détesté par une bonne part des musulmans attachés à la Révélation de l’autre, vers quoi se dirigera le musulman intelligent et sincère, conscient que ses choix le conduiront au Paradis ou en Enfer ? Comment être intelligent et se tromper devant pareille évidence ?!
Et on peut continuer encore longtemps à déconstruire leur discours mais honnêtement, c’est trop faible. Autant certains manipulateurs sont doués, autant eux ne savent même pas mentir. Pour avoir déjà débattu avec certains d’entre eux, j’ai été choqué de voir le nombre de sophismes à la minute qu’ils débitaient. Des faux raisonnements avec une légère apparence de logique mais rapidement démontables, vus, revus, déjà déconstruits depuis belle lurette mais qu’ils réutilisent en s’obstinant à ne pas comprendre les preuves évidentes qu’on leur met sous le nez, notamment quand on rappelle les preuves de l’obligation de suivre la Sounna, de l’Ijma... puis ce sont ces clowns qui viennent ensuite parler « d’incohérences », de « fermeture d’esprit », de « bêtise » chez les sunnites orthodoxes… mieux vaut en rire. Les preuves, on a beau les leur clarifier 50 000 fois, ils ont toujours des shoubouhat à ajouter. Comment avancer avec ces soi-disant « lumières de la communauté » ?!
Dans un délire voisin, on a aussi ceux qu’on appelle les « coranistes » (bien qu’entre leurs actes et les prescriptions du Coran, le fossé est immense) dont on peut résumer le discours par « le Coran nous suffit, pas besoin de sounna et encore moins des savants » et qui rejettent en bloc les hadiths, détestent Bukhary et Muslim et parfois même certains Compagnons comme Abu Hurayra qui était un grand rapporteur de paroles du Messager ﷺ.
Au-delà du fait que leur logique ne tient pas la route (parce que, soyons honnêtes, si on les met devant le Coran mais qu’on leur enlève la sounna, la biographie du Prophète ﷺ et les explications des savants puis qu’on leur demande de l’interpréter pour pouvoir appliquer ses enseignements dans la pratique, ça va s’enfoncer à une profondeur de cafouillage mal assuré aussi embarrassante que ridicule), le principal problème avec la plupart de ces « musulmans » (en admettant qu’ils le soient réellement), c’est qu’ils sont, pour beaucoup, mentalement colonisés par l’idéologie moderniste et tout ce qu’elle implique. Autrement, c’est impossible de renier un hadith sous prétexte qu’il aille à l’encontre des droits de la femme (selon la doctrine féministe occidentale moderne), ou qu’il inciterait à quelque chose de « barbare » (toujours selon la doxa dominante occidentale, les notions de barbarie, du bien et du mal, de la justice, etc. étant, on le rappelle, relatives et seul Allah peut les définir clairement et y instaurer des limites)…
Il est au passage très facile de dévoiler leur imposture en prenant des exemples de sujets polémiques explicitement écrits dans le Coran, comme le hudud (peine corporelle) du voleur, par exemple : {Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d'Allah. Allah est Puissant et Sage} (sourate 5, verset 38). C’est explicitement écrit dans le Coran, donc c’est indéniablement une peine prescrite en Islam qu’un véritable coraniste sincère se doit d’accepter. Mais dans le cas de la plupart d’entre eux, ça va commencer à parler de mauvaise interprétation, de traduction falsifiée, de contexte (qu’ils seront incapables de donner par ailleurs, à moins de se référer à… la sounna) ou une autre excuse quelconque. Et c’est là qu’on voit que ces « coranistes » n’ont en réalité aucune envie réelle de suivre le Coran. Mais plutôt, ce sont des complexés n’assumant pas la religion à laquelle ils continuent à s’affilier pour autant. Donc ils rejettent les savants qu’ils mettent tous dans le même sac en les accusant de tous les maux du système solaire, rejettent les hadiths qui ne vont pas dans leur sens et interprètent les versets du Coran à leur sauce, à défaut de pouvoir les nier aussi car là, quand même, ils pourraient difficilement continuer à s’affilier à l’Islam.
Comme quoi, la meilleure solution, pour éviter de tomber dans ces sectes immondes (et d’en sortir pour ceux qui y sont tombés mais qui restent tout de même récupérables), c’est, encore une fois, d’adopter un référentiel islamique. Et bien sûr, d’être sincère et de travailler sa soumission envers Allah seul sans associé. Comprendre et intérioriser une bonne fois pour toutes qu’en Islam, le « je pense que » ne vaut rien car émanant d’un esprit limité, biaisé et inapte à se prononcer sur des sujets importants, donc on s’en remet aux paroles de Créateur et Roi de l’univers qu’Il a transmis par le biais de Son Livre et de Son Messager ﷺ (notamment à travers les hadiths qui nous sont parvenus via les chaines de transmission) ainsi que par le travail d’exégèse et d’explication des oulémas qui méritent tout notre respect et notre reconnaissance.
Dans tous les cas, il faut que ces pseudos réformistes et autres déviants « coranistes » et apparentés comprennent – pour ceux qui sont un minimum sincères – que ce n’est pas aux hommes de réformer l’Islam mais c’est l’Islam qui a pour but de réformer les hommes. Si vous n’êtes pas d’accord avec cette évidence, revoyez votre conception de l’Islam et demandez vous si réellement vous êtes convaincus qu’on parle de la religion du Créateur des cieux et de la terre ! Qu’un kafir en doute, ça se comprend. Mais de la part d’un soi-disant musulman… un minimum de cohérence !
D’ailleurs, de manière générale – et celle-là, c’est pour tout le monde, aussi bien les pseudos réformistes que les kouffar – on ne peut pas changer ce qui ne nous appartient pas. Or l’Islam ne nous appartient pas. L’Islam est la religion d’Allah, se convertir implique de l’accepter telle qu’elle est dans son ensemble et de la pratiquer du mieux possible selon nos capacités.
Ceux qui s’imaginent pouvoir l’instrumentaliser à leur guise devraient faire attention à cette lourde menace, si réellement ils sont croyants : {Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? Ceux d'entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l'ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n'est pas inattentif à ce que vous faites.} (Sourate 2, verset 85).
À un moment, il faut cesser de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas et remettre les choses à leur place. Si nous acceptons l’Islam, nous acceptons toute la Révélation. TOUTES les règles. Du moins par la croyance. Et ensuite du mieux qu’on peut par la pratique. Et si on commet un péché, on le reconnait et on essaye de s’améliorer. On ne l’étale pas en public et surtout, on évite de rendre halal ce qu’Allah a rendu haram comme si c’était en notre pouvoir. C’est gravissime d’agir ainsi. C’est même une forme de shirk. Celui qui agit ainsi s’associe lui-même à Allah en s’octroyant le droit d’établir de nouvelles règles selon son bon vouloir.
Donc un bon conseil aux pseudos réformistes, à leurs suiveurs et à ceux qui agissent ainsi ayant malgré tout un minimum de bon sens : arrêtez immédiatement et allez vous repentir tout de suite, ça pourrait vous éviter beaucoup de regrets le jour où vous serez interrogés sur vos œuvres. Et sinon, si réellement vous tenez tant que ça à inventer une nouvelle religion en suivant vos passions, au moins soyez cohérents et ne mélangez pas votre délire avec l’Islam. En agissant ainsi, vous désinformez et vous égarez des personnes sincères en manque de repères et ça, c’est intolérable. Voilà pourquoi beaucoup de sunnites bienveillants mettent en garde contre vous et pourquoi beaucoup continueront à le faire jusqu’à la disparition de votre prédication satanique !
Au passage, voilà pourquoi j’utilise des mots si durs : quand on veut le bien pour ses frères et sœurs en Islam, on leur montre la voie d’Allah telle qu’Il l’a révélée, selon nos capacités. Après, celui qui veut la suivre la suit. Quant à celui qui préfère suivre ses passions, qu’il le fasse. Chacun sa vie, chacun son jugement et son éternité. Mais ceux qui veulent suivre leurs passions en faisant passer ça pour de l’Islam trouveront les véritables serviteurs d’Allah sur leur chemin pour reconstruire ce qu’ils tentent de détruire.

Extrait de l'ebook AGIR 4 pour mes frères et soeurs musulman(e)s à télécharger gratuitement ici : https://khaliladilauteur.wixsite.com/website/librairie
[1]Mélange entre deux religions, deux idéologies initialement incompatibles.
[2] Personne ne les connait, leur bagage est douteux, sans parler de leur piété et de ceux qui les soutiennent… mais à les entendre, ils sont plus intelligents et plus intègres que tous les oulémas depuis des siècles. Ça rappelle un peu l’orgueil d’Iblis avec son « je suis meilleur que lui ».
[3] Regardez la miséricorde d’Allah. Ces gens combattent Sa religion de l’intérieur, trahissent leurs « frères » et même pensent pouvoir trahir leur Créateur. Mais malgré ça, Il leur laisse la possibilité du repentir durant toute leur vie avec une promesse de pardon s’ils sont sincères.




