KHALIL ADIL - Au-delà des emballages
- sytounmcef
- 12 nov. 2021
- 13 min de lecture
Chers lecteurs ! Chères lectrices ! Nous sommes tous endoctrinés, prosélytes et propagandistes.
Ce qui empêche beaucoup de l’admettre, c’est la connotation péjorative qu’il y a derrière ces mots. Pourtant, si on enlève les sombres emballages que sont ces mots pour nous concentrer uniquement sur les contenus que sont leurs significations, beaucoup verront la chose autrement.
Autrement dit, si on parle « d’adhésion à une doctrine » au lieu « d’endoctrinement », de « transmission de message » au lieu de « prosélytisme » ou encore de « promotion d’idées » à la place de « propagande », ça dérangera beaucoup moins de monde et ça fera beaucoup moins peur.
Pourtant, au fond, on dit exactement la même chose : on a des convictions, on les défend et on essaye de les transmettre aux autres en usant pour cela des moyens à notre disposition.
Et on peut faire la même chose avec d’autres mots à connotation positive, en mettant leur contenu dans un autre emballage. Si on remplace par exemple le mot « union » et qu’on parle d’« association » entre plusieurs personnes ou groupes, ça va jouer sur le subconscient des gens lambda de la même manière que l’emploi du terme « islamiste » au lieu de « musulman » a un impact dans l’inconscient collectif.
Comme quoi, si on définit clairement les mots, beaucoup d’erreurs et de manipulations sémantiques – conscientes ou non, car le choix des mots peut être fait de manière machinal (comme c’est souvent le cas lorsqu’on discute avec des gens lambda) sans mauvaise intention derrière comme il peut être fait de manière calculée (comme c’est souvent le cas dans les canaux d’informations) – peuvent être facilement évitées. Et surtout si on se concentre davantage sur le fond des idées que sur la forme avec laquelle on les matérialise par la parole ou l’écrit.
Concrètement, quand on a compris que tout le monde est endoctriné, que chacun fait du prosélytisme et de la propagande pour ses idées, on peut se poser une autre question bien plus importante : ce prosélytisme et cette propagande que fait le système à travers ses politiciens, sa police, ses médias et canaux de divertissements ; celle que font les gilets jaunes pro-démocratie directe ; celle que font les dissidents du type Alain Soral, Marc Edouard Nabe… ; ou encore celle que les musulmans font en appelant les mécréants en l’Islam à croire et se soumettre à leur Créateur… sont-elles au service d’une bonne ou d’une mauvaise doctrine ? Pour le savoir, il faut se renseigner dessus de manière sérieuse, scientifique et honnête.
L’endoctrinement à quoi chacun des prosélytes et propagandistes vous appelle, est-ce vrai ou faux ? Quelles sont les preuves ? Sont-elles tangibles ?
Le propagandiste prosélyte (ou promoteur, prédicateur, orateur…) a-t-il recours à des moyens honnêtes pour vanter ses idées ?
Est-il intellectuellement honnête ou trompe-t-il ses auditeurs / lecteurs… en déformant les faits et en dissimulant ce qui ne va pas dans son sens ?
Fait-il avant tout appel à la réflexion, à la sagesse, à la raison… ? Ou au contraire, essaye-t-il de prendre les gens par les sentiments en jouant sur les émotions ?
Alors bien sûr, il faut se concentrer sur le discours avant de regarder la personne qui le porte car il peut y avoir des propagandistes honnêtes au service d’une mauvaise idéologie (je pense par exemple aux gilets jaunes, bienveillants, sûrs d’eux mais hélas ignorants) comme il peut y avoir de très mauvais prosélytes intellectuellement malhonnêtes défendant pourtant la vérité (je pense notamment à certains musulmans complexés)… mais c’est quand même un indicateur intéressant à prendre en compte.
Quant à l’idée défendue, est-elle constructrice ou destructrice ? Pour répondre à ça, il faut voir ce que ça donne dans la pratique. Soit sous nos yeux si possible, soit en remontant à travers l’Histoire.
Cette idée défendue est-elle vraiment réalisable ou n’est-ce que du slogan illusoire ? Là, il faut pousser la question vraiment en profondeur.
Par exemple, la liberté individuelle totale est une illusion à partir du moment où on vit en société.
L’égalité absolue – ou égalitarisme – aussi, puisque de fait, il y a des inégalités (et non des injustices, ce n’est pas la même chose) naturelles entre l’homme et la femme, entre le savant et l’ignorant, entre l’adulte et l’enfant, entre l’expérimenté et le débutant, entre le riche et le pauvre… et même entre différentes couleurs et ethnies, certains ont des aptitudes à exercer facilement telle activité tandis que d’autres sont meilleurs dans d’autres domaines, etc. dans les faits, on peut enjoliver la notion d’égalité par la parole autant qu’on veut. Dans la réalité, c’est une idée impraticable. Et même, ça peut devenir une source d’injustice comme dans le cas où on met sur un pied d’égalité la parole d’un brave type réputé pour sa droiture et celle d’un menteur pathologique connu pour tromper tout le temps tout le monde ; ou encore lorsqu’on considère que l’avis d’un sombre crétin jouant au concours de celui qui gueule le plus fort avec d’autres crétins sur le plateau d’une émission de téléréalité vaut autant que celui d’un chercheur.
Inversement, la justice est une idée réalisable. Difficilement, voire impossible pour l’être humain seul s’il n’est pas guidé par une Révélation divine, certes, mais dans les faits, on peut bâtir une société avec la notion de justice comme principe fondamental et s’évertuer à y tendre au maximum.
Après, pour bien réfléchir à ces questions sans tomber dans une grave erreur à cause de nos innombrables biais cognitifs qui perturbent nos cervelles de moineaux, il faut savoir ce qu’est la fenêtre d’Overton ; et surtout être conscient que c’est d’autant plus facile de la déplacer quand on détient le pouvoir de contrôler les médias, les lois et la police. Pendant qu’on lave les cerveaux des nouvelles générations à travers les médias et l’éducation, on censure les anciens avec la diabolisation médiatique, et si besoin la répression par les lois et la police.
Mais là encore, ce n’est ni bien ni mal en soi – même si j’ai utilisé la très connotée expression « lavage de cerveau ». Toute civilisation reposant sur des valeurs la pratique ; de différente manière, cependant. On ne peut pas comparer une propagande faisant appel à la raison d’une autre manipulant les émotions. Mais ce qui rend vraiment ce processus bon ou mauvais, ce sont les valeurs pour lequel il est mis en application et les résultats que ça donne à l’arrivée.
À titre d’exemple, une société bâtie sur la justice et la fraternité qui inculque ces valeurs aux jeunes et censure les discours contraire prônant l’injustice et ce qui peut y conduire, c’est une très bonne chose puisqu’en agissant ainsi, de manière violente et intolérante envers le mal, elle lui ferme des portes.
À l’opposé, on peut dire que c’est mal dans le cas d’une société décadente, profondément injuste et corrompue qui abrutit les nouvelles générations, défend ces valeurs criminogènes dissimulés sous de beaux slogans illusoires et censure toute opposition et tout discours solide visant à corriger ces failles.
On peut même aller plus loin en parlant « d’imposer ses idées ». C’est un mot qui revient souvent et qui fait très peur. Pourtant, je ne vois rien de bien méchant à travers ce mot en lui-même.
Il y a bien des choses qui nous sont imposées et qu’on accepte parce qu’on n’a pas notre mot à dire dessus ou parce qu’on y voit des avantages, à commencer par le fait de vivre. Ou encore le fait d’avoir la famille qu’on a. Je pense que la plupart d’entre vous qui me lisez (les cas à part, pardonnez-moi) aimez vos parents et vos enfants. Pourtant, vous ne les avez pas choisis mais c’est le décret du Seigneur de l’univers. Autrement dit, vos proches vous ont été imposés par le Créateur (et non par « mère nature » ou « le hasard » ou je ne sais quelle absurdité de ce genre). Pourtant, vous l’acceptez.
Et même, enfonçons le clou davantage, lorsque certains parlent « d’imposer la paix » ou « d’imposer le respect », ça ne dérange plus grand monde puisqu’il est question de valeurs positives ou perçues comme étant positives. Alors que pour autant, ce sont les mêmes qui refusent qu’on leur impose la guerre, la violence et l’intolérance qui parlent eux-mêmes à leur tour d’IMPOSER d’autres idées et principes. Comme quoi, quand on creuse un peu, ce n’est pas vraiment le fait d’imposer en lui-même qui dérange mais c’est plus l’idée ou la conduite à laquelle on veut contraindre.
Et pour finir avec le fait d’imposer – ou de conquérir, puisque ce que je vais dire rejoint aussi cette notion – j’ajoute qu’il n’y a pas qu’une seule manière pour faire adopter ses convictions aux autres. Quand on parle de ça, beaucoup pensent tout de suite à la violence alors que ce n’est qu’une forme parmi d’autres. Imposer ses codes, ses normes, ses valeurs… peut se faire aussi par le dialogue, la propagande, la pression sociale… sur la durée de manière subtile.
J’ai mentionné la fenêtre d’Overton plus haut. Pour ceux qui ne savent pas comment ça fonctionne, il y a – pour simplifier, aux yeux de l’opinion publique – des choses populaires, mais aussi des choses acceptables, des choses mal vues mais encore tolérées et des choses abjectes, qui sont totalement inacceptables.
Lorsqu’un propagandiste quelconque veut faire passer une chose considérée comme étant abjecte au rang de populaire, il peut très bien l’imposer par la force s’il a une armée sous ses ordres mais il peut aussi, s’il veut vraiment que ce soit efficace, implanter son idéologie dans le cœur des gens et pour ça, il va miser sur le temps, ciblant avant tout les nouvelles générations auprès de qui il déplacera progressivement la fenêtre de sorte qu’en 20 ans, la chose initialement perçue comme abjecte passera au rang de marginale. Puis en 40 ans, de marginale, elle deviendra acceptable. Et enfin en 60, la voilà devenue populaire. En l’espace de trois générations, le travail sera fait.
Exemple concret : l’homosexualité, perçue comme quelque chose d’abject et d’immoral durant des siècles est aujourd’hui une pratique considérée comme acceptable, voire populaire au point que c’est le fait d’y être opposé qui est mal vu. La propagande du lobby LGBT à travers de nombreux canaux de divertissement diffusés chez la jeunesse (entre autres) n’y est-elle pas pour quelque chose ?
Sachant que ce schéma marche dans les deux sens. Un propagandiste peut très bien mettre en place un processus de dédiabolisation d’une idée ou d’un acte initialement perçu comme abject, tout comme il peut aussi mettre en place un processus de diabolisation d’une chose initialement populaire.
C’est notamment ce que fait le système avec l’orthodoxie et l’orthopraxie religieuse traditionnelle depuis la révolution de 1789 en passant par l’imposition de l’école laïque obligatoire, la loi de 1905, puis les divertissements excluant totalement Dieu et la religion pour ne vanter que le matérialisme, le bonheur à travers l’assouvissement des désirs… jusqu’aux lois actuelles contre ce que le pouvoir appelle le séparatisme, qui n’est en fait ni plus ni moins que la pratique décomplexée de la dernière religion qui dérange le système. Ce qu’ont fait ces propagandistes, c’est qu’ils ont habilement déplacé la fenêtre d’Overton à travers l’écart générationnel ; en usant en parallèle de la force violente pour réprimer les véritables opposants. Ceux qui ont vu leur porte défoncée par le Raid pour de simples dénonciation des abus du pouvoir ou pire, des signalements sans preuves, sont bien placés pour en témoigner, à l’inverse du gus lambda confortablement installé sur son canapé qui ne voit l’actualité qu’à travers le prisme des médias du système qui, de fait, a imposé ses idées à une bonne partie du peuple qu’il continue à dominer encore aujourd’hui. Mais comme ce sont ses élites qui écrivent actuellement l’Histoire, il est logique que la version qu’elles nous en font lire, voir et entendre soit à leur avantage.
Voilà pour ce qui est du fait d’imposer ses idées. J’y suis resté longtemps, il est vrai, mais il y a tellement de choses à dire à ce sujet qu’un livre entier n’y suffirait pas.
Au fait, puisque j’ai parlé plus haut de « violence » et « d’intolérance », là aussi je préfère apporter une précision : ce sont des choses naturelles, la non-violence totale et la tolérance absolue n’existent pas.
Les militants et militantes pro-tolérance eux-mêmes en sont la preuve puisqu’ils ne tolèrent pas tout propos ou acte qu’ils jugent discriminant ou intolérant… donc eux-mêmes sont intolérants, de ce point de vue-là. Au fond, on est tous le laxiste ou l’extrémiste de quelqu’un. Chacun a son système de valeurs avec lequel il tolère certaines choses et en refuse d’autres. Donc l’attitude la plus intelligente, ce n’est pas de prôner la tolérance ou l’intolérance de manière générale mais de voir plus large et de se demander quelles sont les bonnes valeurs et comportements qu’on doit tolérer et quels sont les vices et maux qu’il ne faut en aucun cas laisser passer.
Idem pour la violence. Déjà elle n’est pas que physique. Elle peut prendre beaucoup d’autres formes : psychique (qui est souvent bien plus douloureuse quand elle touche le cœur), naturelle (un chat qui dévore une souris partie chercher de quoi nourrir ses souriceaux)... Même la violence physique, pour ne rester que sur ce point, n’est pas forcément quelque chose de négatif. Le fait de tuer ou d’enfermer un psychopathe multirécidiviste pour protéger la société de son mal, par exemple, c’est évidemment de la violence qu’on exerce à l’encontre de ce criminel. Mais en agissant ainsi, le juge qui le condamne et le bourreau qui exécute la sentence protège la vie d’innocents qui pourraient être ses prochaines victimes s'ils le laissaient tranquille par principe de non-violence. Donc en soi, la question qui me parait intéressante n’est pas celle de la permission ou de l’interdiction de la violence physique en elle-même mais plutôt de réfléchir sur la manière de l’utiliser, à partir de quand peut-on y avoir recours, sous quelles conditions, jusqu’à quel niveau, etc. là, on va sur un terrain plus intéressant que de rabâcher bêtement que « la violence, c’est pas bien c’est pour les faibles… »
On peut aussi réfléchir sur une autre appellation connotée : « hors-la-loi ». Là encore, sans plus de précision, c’est purement descriptif. Pour que ça devienne bien ou mal, il faudrait qu’on sache en dehors de quelle loi se trouve celui ou ceux qu’on décrit de la sorte. À l’époque de l’occupation nazie, par exemple, les résistants qu’on admire tant aujourd’hui n’étaient-ils pas pour autant des hors-la-loi ? Pire, n’étaient-ils considérés par le pouvoir en place comme des terroristes ? Comme quoi, ce qui fait la différence aux yeux de l’opinion publique dépend surtout de qui tient les médias, le pouvoir et remporte la victoire.
On peut aussi prendre le cas du mot « soumission ». Pour dire si c’est positif ou négatif, il faut plus d’infos : soumis à qui ? À quoi ? Jusqu’à quel niveau ?
Idem pour le mot « liberté ». Libre de faire quoi ? Dans quelle mesure ? Ok, le mot sonne bien ou mal au premier abord mais allons un peu au-delà des emballages, on verra plus large.
Une dernière pour la route ? Au début, j’ai parlé d’union. Beaucoup de gens appellent à l’union. Mais au fond, est-ce vraiment toujours une bonne chose ? Concrètement, le mot « union » n’est qu’un emballage. Le plus important, c’est de savoir qui on rassemble autour de quoi, dans quel but, de quelle manière et jusqu’à quel niveau – car enfin, même si on peut accepter quelques concessions en s’unissant avec des personnes aux idées et aux caractères différents, chacun garde son identité et tôt ou tard viendra le moment où des divergences viendront perturber cette union, donc jusqu’à quelle limite peut-elle réellement aller ? Où est la ligne rouge qui signe la fin du pacte ? Et là, on est sur du concret… qui ne plait peut-être pas mais qui est de fait plus en phase avec la réalité que les slogans idéalistes du style « aimons-nous au nom de l’humanité » et tout ce qui y ressemble. Concrètement, c’est impossible d’unir des nationalistes avec des cosmopolites, des adeptes de différentes religions et doctrines incompatibles, des modernistes avec des conservateurs… par contre, il est possible d’unir tous les humains de bonne volonté prêts à oser la remise en question, cherchant un sens à leur vie, autour de la parole de leur Créateur ; cela sans distinction d’ethnie, de couleur ou de rang social.
Attendez ! Jusque-là, j’ai beaucoup insisté sur la connotation méliorative ou péjorative des emballages mais il y a aussi des cas où l’emballage enveloppe mal le contenu sans tout cela. Comme par exemple, lorsqu’on dit que l’Islam est une « religion », on emploie un mot qui, dans la tête de la plupart des gens, peut les conduire à réduire l’Islam à son seul aspect cultuel, alors que l’Islam est tout un mode de vie qui englobe absolument tous les aspects de la vie d’un individu et même d’une société. Alors que si, au lieu de parler de « religion islamique », on parle de « mode de vie islamique », ça va certainement sonner différemment dans l’esprit de beaucoup de gens. De cette façon, juste en changeant un mot, on comprend mieux qu’il est absurde de vouloir occulter la dimension temporelle de l’Islam pour ne garder que sa dimension spirituelle. En d’autres termes, ce changement de mot facilite la prise de conscience quant au fait qu’être « musulman laïc », c’est comme être « pompier pyromane ».
***
Avec tout ce qui a été écrit plus haut, on est sorti du vulgaire étiquetage de forme dont tous les crétins hystériques de la galaxie sont capables pour entrer sur un terrain bien plus intéressant : celui des idées, avec de la nuance et de la réflexion dépassionnée.
Et si on prend la bonne habitude de rester sur ce terrain, on ira plus loin et on sera beaucoup moins influençable. La prochaine fois, par exemple, qu’on entendra un polémiste bien connu des médias – je ne citerai personne, imaginez qui vous voulez – parler de « prosélytisme islamiste », ça ne nous choquera plus puisque nous saurons désormais que tout le monde fait du prosélytisme. Y compris ce polémiste qui, à travers l’emploi du mot « islamiste », cherche à diaboliser une doctrine concurrente de celle à laquelle il est adhère et qu’il défend. Donc ça ne suffira pas à nous forger un avis.
Par contre, si ce polémiste – dans un élan d’honnêteté intellectuelle – décide d’inviter un contradicteur musulman compétent – tel Daniel Haqiqatjou, par exemple, ou Adil Charkaoui – en lui accordant une liberté d’expression totale le temps du débat, durant lequel chacun des deux pourra défendre ses idées comme il l’entend et expliquer en quoi elles sont meilleures que celles de l’autre, sans que le débat d’idées ne soit affecté par du pathos ou ne se transforme en une énième guerre d’égos, là on aura droit à un véritable échange intéressant et instructif.
Mais bon, on ne va pas se faire d’illusions étant donné l’état actuel des choses. On connait les médias et les polémistes : ils n’organiseront jamais un tel débat, même si on leur laisse 20 ans.
C’est pourquoi, à défaut de pouvoir offrir au grand public un véritable débat d’idées à la recherche de la vérité, on se contente – moi et d’autres – de faire la promotion de nos convictions avec les moyens et les supports dont nous disposons. Ou notre propagande, si vous préférez, maintenant qu’on a établi que ce terme n’était pas forcément péjoratif.
Sur ce.

Extrait d'AGIR 5 disponible en intégralité en téléchargement gratuit ici : https://khaliladilauteur.wixsite.com/website/librairie
et en format papier à la demande (sytounmcef@gmail.com)




